Nous avons demandé à un de nos partenaires financiers, le Crédit Agricole 56, de nous accorder un après midi en temps qu’expert et contemporain des changements constatés de l’agriculture Morbihannaise.
Francis Février et Paul Issert ont répondu favorablement, nous les avons reçus le 26 novembre dernier.
Ils nous ont expliqué le fonctionnement du CA 56, qui fait partie de la caisse Régionale pour des moyens mutualisés plus conséquents, mais ou chaque caisse départementale garde son autonomie. Ils nous ont montré, graphiques à l’appui la progression des financements des investissements agricoles sur les dernières années.
Il existe une section « étude » au sein de cette structure bancaire qui fait aussi de la veille et de la Prospective. Et c’était là tout l’intérêt de nos échanges.
Ils ont donc répondu une toute une série de questions sur l’évolution de notre métier :
- les changements opérés aussi bien sur les exploitations que pour les profils des éleveurs,
- les montants des reprises, et les installations : la taille des structures et donc le montant toujours exponentiel en capitaux.
- Les prêts à l’installation, à la modernisation, mais aussi les besoins en trésorerie ponctuels,
- les nouveautés et innovations souvent à l’initiative du CA et reprises ensuite par les autres groupes bancaires.
Pour le banquier, le profil idéal de l’agriculteur :
- c’est un chef d’entreprise !!! maîtrisant la technique de production, bon en gestion n’hésitant pas à utiliser les analyses de groupe, et enfin bon commerçant : qui sait négocier avec le client, le fournisseur et aussi sa banque.
Françis Fevrier de remarquer que les progrès techniques et de gestion, l’ont souvent été grâce aux réunions et formations des GVA, qui depuis 50 ans, accompagnent les exploitations dans le développement.
Enfin un point qu’il faudrait améliorer :
- la communication, les médias et les groupes influents qu’il faudrait convertir à notre cause.
L’ étude prospective du CA s’appelle Bretagne 2020 : il y aura plusieurs formes d’agriculture, conventionnelle, extensive, bio, elles devront de toute façon s’accorder aux demandes variées des consommateurs pour exister.
Marie-Pierre Racouët