Les GVA, organisés autrefois par cantons, sont en pleine mutation dans le Morbihan.
Les GVA, Groupements de vulgarisation agricole, ont 50 ans d’âge cette année. Ils ont été créés par « des hommes et des femmes qui se sont réunis pour pouvoir progresser sur leur exploitation », explique Nicole Le Peih. Cette agricultrice de Baud est la co-présidente, avec Éric Touzard (Taupont), de l’union départementale des GVA.
L’objectif était d’acquérir des connaissances « au niveau de la technique, de l’administratif, des relations humaines ». À l’époque, « les agriculteurs n’étaient pas formés ». Ils avaient donc des besoins en formation : les hommes en termes de suivi des cultures, les femmes en matière de gestion. Il y avait d’ailleurs des GVA masculins et des GVA féminins et ce dans chaque canton.
Mais cinquante ans plus tard le métier a bien changé. Les fermes sont plus grandes, les exploitants agricoles sont moins nombreux et sont des chefs d’entreprises. Conséquence : les GVA sont en pleine restructuration. « Il en reste encore 27. » Mais ils se regroupent.
Parmi les pionniers : ceux du secteur de Gourin, Le Faouët et Guémené (qui correspond à la communauté de communes du pays du roi Morvan). Ils se sont regroupés au sein d’une entité qui s’appelle « Idéa ».
À leur tour, leurs collègues de la région de Pontivy créent une nouvelle structure. Elle devrait s’appeler « Nov’Agri » et rassembler six GVA : ceux de Baud, Cléguérec, Locminé, Pontivy, Rohan et Saint-Jean-Brévelay. Ce qui correspond au territoire du pays de Pontivy. Ce regroupement sera effectif au 1er janvier.
[Cet article est passé dans Ouest France le 28 sept 2012]